LEGO Review: Le Hobbit

Revenir en arrière et regarder le marché des jeux vidéo qui a surgi sur nos consoles et nos PC est la chose la plus déprimante à subir pour un joueur. Expériences impensables, gameplay à avaler comme des raisins aigres et, d'un point de vue technique, de véritables abus pour faire sortir les yeux. Cependant, depuis quelques années maintenant, bien que la tendance générale n'ait pas changé, de petits pas en avant ont été faits, et, dans le sillage de productions comme Batman Arkham, les éditeurs de logiciels ont commencé à comprendre que brûler probablement une IP et une marque prestigieuse avec médiocre jeux, ce n'est peut-être pas un gros problème. Exempte du climat défaitiste général, cependant, ce sont depuis toujours les séries de titres d'Angleterre qui se vantent de l'absence de photoréalisme: on parle naturellement LEGO.

TT Games (cette maison de logiciels) est maintenant un nom bien connu dans l'industrie du jeu vidéo, notamment en raison du petit miracle que les gars de l'équipe ont réussi à faire en utilisant des marques bien connues: LEGO plus une autre licence aléatoire et chaque fois en produisant de petites spécialités sucrées-aigres. Bien qu'avec tous les défauts du boîtier, en connaissant les premiers titres et ceux de transition, avec le dernier effort, Lego: Le Hobbit, les jeux TT se lancent dans une entreprise ardue, face à une licence difficile à gérer et qui ne sort qu'aux 2/3, c'est à ce moment que les deux premiers films sont sortis et avec un troisième en préparation en décembre 2014. Avec des bagages à moitié remplis, une partie de la confiance et une partie de la peur, nous nous sommes aventurés avec Bilbon, Gandalf, Thorin et la compagnie des Nains dans une aventure en Terre du Milieu.

Ne le considérez pas comme une critique, mais plutôt comme un carnet de voyage qui vous parlera de nos sentiments, assez contrastés pour dire la vérité. Mais y aura-t-il une fin heureuse?

Une histoire épique.

Pour ces trois / quatre personnes qui ne savaient pas encore Tolkien et ses œuvres, et si elles arrivaient dans cette revue par pur hasard, une brève introduction pourrait être utile: l'univers de "Le Seigneur des Anneaux"Et la Terre du Milieu commence avec Le Hobbit, le premier livre, en fait écrit comme un conte de fées: Bilbo et Gandalf avec Thorin Oakenshield et 12 Nains commencent leur voyage à la recherche de l'Arkengemma, une relique naine perdue actuellement gardée par le puissant et puissant dragon Smaug. C'est au cours de ce voyage que Bilbon rencontrera directement l'Anneau Unique, mais c'est une autre histoire.

In LEGO: Le Hobbit l'aventure suit de très près les chroniques racontées dans le film: on est initié à la grande bataille contre Smaug, puis catapulté dans le présent pour le départ et à nouveau transporté dans le temps puisque le dernier morceau est manquant, c'est-à-dire la querelle contre les Orcs , dont ils seront les seconds vrais antagonistes de ce voyage en plus du Dragon. Le fait que tout soit ramené presque à la perfection est certainement un point supplémentaire: très souvent en fait, les liens sont non seulement techniquement médiocres, mais pèchent aussi beaucoup en termes d'intrigue et d'explication des événements. Tout au long de notre aventure, nous ne trouverons guère de trous dans l'intrigue, tout est expliqué, en détail, rendant la narration agréable de la première à la dernière minute du jeu.

… Mais seulement la moitié!

Mais évidemment, tout n'est pas rose et fleuri; en fait, à mesure que le récit évolue, l'histoire cesse de laisser le joueur abasourdi. La raison pour laquelle un tel choix a été fait a vraiment influencé notre jugement.

Comme spécifié dans l'ouverture, LEGO: Le Hobbit sort avant le troisième film à venir: peut-être pour surfer à nouveau sur la vague d'enthousiasme, pour ne pas affaiblir les esprits, nous avons parcouru un chemin qui ne plaît pas au panorama du jeu vidéo, bien au contraire. C'est presque une défiguration perpétrée contre ceux qui déboursent 50 euros en faisant un acte de foi trempé uniquement par l'envie de s'amuser. Le troisième film ne sortira sur les écrans qu'en décembre 2014 et sera disponible en DLC. Ce n'est pas une tragédie, mais on se demande pourquoi on vend un jeu sans son réel final.

Un beau voyage nous attend

Malgré cela, LEGO: The Hobbit a un gameplay vraiment fort. L'exploration est la reine incontestée de tout le système de jeu: détruire des objets pour récupérer des engrenages, utiliser des élingues, des arcs et ainsi de suite pour résoudre des énigmes, ainsi que évidemment les innombrables missions pour récupérer certains objets rendent plus agréable la poursuite des batailles.

La fierté du titre est aussi la construction d'objets utiles pour continuer. Très souvent, en effet, nous serons appelés à construire un établi pour avancer dans le niveau et pour ce faire nous devrons collecter les trésors, ou des matériaux tels que le cuivre, le fer, le bois, l'or etc.: une fois la bonne quantité est obtenu, il sera possible d'accéder à un mini-jeu, où la construction sera réalisée directement par nous en choisissant la bonne pièce; pour ajouter de l'éclat, le système récompensera les plus rapides et ceux qui construisent sans faire d'erreur, avec plus d'engrenages à ajouter à notre butin. Ce n'est pas vraiment un gadget pour allonger la jouabilité ou la rendre différente, mais c'est un véritable ajout pour rendre tout plus dynamique, sans laisser de grands moments de vide.

Les compétences de chaque membre du groupe sont un ajout supplémentaire et agréable: par exemple, pour utiliser la fronde, vous devrez utiliser un nain spécifique, tandis que pour éclairer les zones sombres, il y aura Gandalf et pour pêcher, nous comptons sur Bilbo . Pour compléter ce tableau, il y a les batailles, qui ont également lieu avec l'utilisation de QTE et l'union de deux personnages, pour briser des murs ou détruire des ennemis beaucoup plus gros que nous. Sans oublier les batailles épiques qui ont fait la fortune de Jackson: fidèlement reproduits, ils véhiculent l'émotion d'un véritable combat. Une attention particulière doit être portée au monde Open World, qui nous permettra d'explorer la Terre du Milieu, les donjons et de jouer à des aventures secondaires. La coopérative, désormais un classique des titres LEGO, est également présente. Tout cela se traduit par un travail minutieux, dépourvu de très gros défauts et qui nous permettra de profiter d'un excellent niveau de gameplay

Beaux paysages ou presque

Évaluer l'aspect technique de LEGO: Le Hobbit c'est en fait assez simple: des graphiques nets, lumineux et colorés alternent avec des modèles polygonaux non précis. L'anti-crénelage inséré n'est pas de la meilleure qualité, laissant malheureusement un aperçu de nombreux petits bords dentelés. Cependant, des effets d'ambiance et un son qui laisse peu de place au regret compensent le travail effectué sur le plan technique. Même la conception des niveaux est agréable, avec des bois, des grottes, des villes et tout ce qui sera un réel plaisir à explorer, compte tenu de la fidélité aux œuvres originales.

Il faut certainement saluer le soin du doublage (strictement en anglais) qui a su donner sa propre vie aux personnages plastiques.

Fuyez les imbéciles!

LEGO: Le Hobbit ce n'est pas un lien qui frôle la perfection, mais c'est quand même un titre agréable à jouer, plus à regarder vu la maîtrise de la mise en scène. Cependant, il reste un jeu limité aux utilisateurs qui aiment les œuvres de Tolkien et Lego. Cela n'exclut pas que le titre reste agréable même par les amateurs d'action et d'aventure individuels, mais malheureusement, il ne resterait une expérience agréable qu'à mi-chemin. En attendant le troisième chapitre, Lego: Le Hobbit il est reporté à une date ultérieure pour une évaluation plus «complète».